Ces vaccins sont utilisés en fonction de la situation épidémiologique.
Les vaccins contiennent des virus vivants et sont administrés par instillation oculaire pendant la période d’élevage des poules pondeuses et reproductrices ou des volailles d’agrément.
Plusieurs vaccins à base d'un herpèsvirus vivant du dindon recombinant expriment les protéines d’autres virus. Ils ne protègent donc pas uniquement contre la maladie de Marek mais aussi contre d’autres maladies :
- protéines gD et gI du virus de la laryngotrachéite infectieuse pour une protection contre la laryngotrachéite infectieuse
- protéines gD et gI du virus de la laryngotrachéite infectieuse et la protéine F du virus de la maladie de Newcastle pour une protection contre contre la maladie de Newcastle et la laryngotrachéite infectieuse.
- protéines gD et gI du virus de la laryngotrachéite infectieuse et protéine VP2 du virus de la bursite infectieuse pour une protection contre la laryngotrachéite infectieuse et la maladie de Gumboro.
Ces vaccins recombinants sous forme cellulaire sont administrés aux poussins d'un jour. Certains vaccins peuvent aussi être administrés in ovo. Ces vaccins sont conservés dans l'azote liquide.
Un vaccin contient le virus vivant recombinant de la variole aviaire et le virus vivant de l’encéphalomyélite aviaire. Le virus vivant recombinant de la variole aviaire exprime la protéine de fusion membranaire et la protéine d'encapsidation du virus de la laryngotrachéite infectieuse aviaire (rFP-LT). Ce vaccin protège donc contre les infections au virus de la variole aviaire, de la laryngotrachéite infectieuse et l’encéphalomyélite aviaire. Il est administré par la méthode de transfixion alaire à un âge compris entre 8 et 13 semaines et au plus tard 4 semaines avant le début de la ponte.