Cet article constitue une mise à jour d’un texte publié sur notre site en 2014 (Lutte contre les puces et les tiques chez les chiens et les chats – Un bref aperçu).
Les puces et les tiques infestent souvent les chiens et les chats et peuvent provoquer des irritations ou des lésions cutanées. Chez les chiens et les chats sensibles, les puces peuvent provoquer une dermatite par allergie aux piqûres de puces (Paterson, 2019). Ces ectoparasites peuvent également jouer le rôle de vecteurs de certains agents pathogènes pour le chien, le chat et l’homme.
En Europe, Ctenocephalides felis (C. felis) est l’espèce de puce la plus fréquemment rencontrée sur les chiens et les chats, suivie de l’espèce C. canis. Les puces peuvent, entre autres, jouer le rôle de vecteurs pour différents pathogènes, tels que Rickettsia felis, Haemoplasma spp. ou encore la bactérie Bartonella henselae, à l’origine de la maladie dite de la griffe du chat chez l’homme. Elles peuvent aussi provoquer une parasitose chez le chien, le chat ou l’homme, en tant qu’hôtes intermédiaires du ténia Dipylidium caninum (Paterson, 2019).
En Belgique, l’espèce de tique la plus fréquemment rencontrée sur les chiens et les chats est l’espèce Ixodes ricinus, et dans une moindre mesure, Ixodes hexagonus. Chez les chiens revenant de l’étranger, en particulier de l’Europe du Sud et de l’Est, on peut également observer les espèces Rhipicephalus sanguineus, Dermacentor marginatus et Dermacentor reticulatus. La présence, limitée pour l’instant, de cette dernière espèce en Belgique a été confirmée (Cochez et al., 2012 ; Claerebout et al., 2013 ; Jongejan et al., 2015). Les agents pathogènes suivant peuvent notamment être transmis, selon les espèces de tiques concernées : Borrelia burgdorferi sensu lato, responsable de la borréliose ou maladie de Lyme chez le chien, le chat et l’homme, Anaplasma phagocytophilum, responsable de l’anaplasmose granulocytaire chez le chien, le chat et l’homme - tous deux transmis par différentes espèces du genre Ixodes - ainsi que les parasites Babesia spp., responsables de la piroplasmose ou babésiose chez le chien, et Rickettsia felis, responsable de la fièvre boutonneuse chez le chien, le chat et l’homme - tous deux transmis par des tiques appartenant aux genres Dermacentor et/ou Rhipicephalus spp. Les tiques du genre Ixodes peuvent également transmettre le flavivirus, responsable de l’encéphalite à tiques et dont la présence est confirmée en Belgique depuis quelques années. Le virus circule au sein de la faune sauvage et les deux premiers cas humains autochtones (l'un confirmé et le second probable) ont été signalés en 2018 (Sciensano, 2018). La dissémination en Europe de ces agents pathogènes est en grande partie, mais pas exclusivement, déterminée par la propagation des espèces de tiques susceptibles de jouer le rôle de vecteurs. Dès lors, la présence d’une espèce particulière n’est pas suffisante pour affirmer la contamination par les agents pathogènes transmis par ce vecteur. Rien ne laisse supposer pour l’instant que le fait d’avoir un animal de compagnie représente un risque accru d’infections par les pathogènes précités pour le propriétaire. Les chiens et les chats peuvent toutefois contribuer, via leurs déplacements en compagnie de leur propriétaire, à propager ces maladies en important des tiques contaminées à partir de régions endémiques.
Lutte contre les puces
Seule une petite partie de la population de puces se retrouve sur l’animal. Il s’agit des puces adultes qui se reproduisent. Les œufs, les larves et les nymphes sont présents dans l’environnement immédiat de l’hôte et forment ensemble plus de 90 % de la population de puces. Les larves rencontrées dans les fentes des planchers, les joints ou dans un tapis, éclosent après 48 h et se développent en 5 à 15 jours, en fonction des conditions d’humidité et de température. Elles sont sensibles à la dessiccation, craignent la lumière et se nourrissent de débris tels que les squames et les déjections de puces adultes, riches en sang non digéré de l’hôte. Une fois pleinement développée, la larve tisse un cocon dans lequel se forme la nymphe. Ce cocon est assez résistant aux conditions environnementales défavorables ainsi qu’à l’action des insecticides. En présence de stimuli appropriés, tels qu’une augmentation de la température ou en dioxyde de carbone ou en cas de vibrations, l’adulte peut émerger du cocon. Le développement des œufs en larves puis en adultes peut avoir lieu en 30 à 75 jours ou peut durer plusieurs mois en cas de conditions environnementales défavorables. Les puces sont très bien adaptées à la vie dans nos habitations chauffées, la température constante leur permettant de se développer tout au long de l’année, même si, sous nos latitudes, les pics d’infestations par les puces ont lieu en été et en automne (Rust, 2017 ; Paterson, 2019).
Une bonne stratégie de lutte contre les puces doit viser à la fois l’élimination des puces adultes sur l’animal et l’élimination des formes immatures dans l’environnement, et plus spécifiquement dans les habitations. La lutte contre les puces peut s’avérer nécessaire tout au long de l’année, en particulier chez les animaux atteints de dermatite par allergie aux piqûres de puces. L’action des insecticides (1) peut être dirigée contre les puces adultes (adulticides) et/ou contre les formes immatures (régulateurs de croissance des insectes). Le traitement avec des produits uniquement dirigés contre les puces adultes n’est pas en mesure d’empêcher le développement des formes immatures déjà présentes dans l’environnement. Celles-ci seront à l’origine d’une réinfestation de l’animal dès que le produit n’agira plus suffisamment, par exemple lorsque l’intervalle de traitement n’est pas respecté. Les régulateurs de croissance des insectes (Insect Growth Regulator ou IGR) interfèrent avec le développement et la croissance des puces. Les IGR sont classés, en fonction de leur action, en hormones juvénoïdes, telles que le S-méthoprène et le pyriproxyfène, ou en inhibiteurs de polymérisation de la chitine, tels que le lufénuron. En inhibant le développement des œufs et des larves, les IGR interrompent le cycle de croissance des puces. Les produits antiparasitaires contre les puces associent parfois un adulticide avec un IGR. Certains produits plus récents possèdent, outre leur activité adulticide, une activité ovicide et/ou larvicide partielle, tels que le fipronil, la sélamectine, le pyriprole, l’imidaclopride, la métaflumizone, le spinosad ou l’indoxacarbe. Une fois absorbée par les puces adultes, la substance active peut soit agir directement sur les œufs de puce produits, soit être excrétée dans les déjections des puces et tuer les larves qui s’en nourrissent (2). Comme mentionné précédemment, les nymphes dans leur cocon ne sont pas sensibles aux insecticides. Ces cocons peuvent toutefois être éliminés en passant par exemple régulièrement et minutieusement l’aspirateur, et en lavant les couvertures des animaux et autre matériel. Il est recommandé de consulter les RCP au cas par cas afin d’évaluer le spectre d’action de chaque spécialité.
Quelques principes à retenir pour une bonne stratégie de lutte contre les puces :
- Tous les animaux de la maison doivent être traités en même temps avec un produit adapté, indiqué chez l’espèce concernée (3), en tenant compte de son âge. Il convient de respecter scrupuleusement la dose et la méthode d’administration du produit sous peine d’échec thérapeutique ou d’intoxication. Ainsi, les pyréthrinoïdes, telles que la perméthrine ou la deltaméthrine, peuvent être administrées avec une grande marge de sécurité aux chiens, alors que les chats sont très sensibles aux pyréthrinoïdes et pourraient même présenter des effets indésirables en cas de contact étroit avec des chiens venant d’être traités. Lors de la délivrance de tels produits, les médecins vétérinaires et les pharmaciens sont tenus d’informer les propriétaires des animaux de ne pas utiliser ces produits chez les chats et d’isoler les chats des chiens venant d’être traités (voir aussi Les pyréthrinoïdes peuvent être mortels pour les chats : un rappel utile en ce début de printemps). Les esters d'organophosphorés peuvent également se révéler plus toxiques pour les chats que pour les chiens. L’usage de colliers ou de pipettes spot-on chez un animal dont le poids est supérieur ou inférieur à la catégorie de poids visée par le produit peut entraîner respectivement un dosage subthérapeutique et l’échec de la thérapie ou un surdosage et des effets indésirables. Les formules spot-on doivent être appliquées, comme le prescrivent les RCP, sur la peau et non sur les poils, généralement entre les omoplates. Il convient de ne pas les appliquer avec le doigt ni avec un tissu, étant donné que la dose effectivement appliquée sur l’animal peut s’en trouver réduite et que cela expose inutilement la personne au produit. Le produit étant souvent mal appliqué par les propriétaires (voir aussi Invraisemblable ?), la démonstration de la bonne méthode d’administration par le médecin vétérinaire ou le pharmacien est souvent utile. La méthode d’administration est expliquée dans les RCP. Au moment de la délivrance, il convient de veiller à délivrer un médicament, sous forme de spot-on ou de collier, qui soit bien indiqué chez l’espèce et la catégorie de poids concernées.
- Des shampooings ou des baignades régulières diminuent l’efficacité des produits topiques. Les RCP peuvent donner des indications particulières à ce sujet.
- Lorsque la lutte contre les puces vise surtout les puces adultes sur l’animal, sans consacrer suffisamment d’attention à la lutte contre les formes immatures dans l’environnement, ces dernières constitueront une source permanente de réinfestations. Pour cette raison, il est préférable d’utiliser un traitement combinant un adulticide avec un IGR, une méthode qui s’avère plus efficace et plus rapide pour réduire le nombre de puces que l’usage d’un adulticide seul (Paterson, 2019). Il est également conseillé d’éliminer les formes immatures de l’environnement de manière mécanique, par exemple en renouvelant et en lavant les couvertures ou tout autre matériel en contact avec l’individu (manteaux, brosses…) ainsi qu’en passant régulièrement l’aspirateur dans les zones, de la maison ou ailleurs, où les animaux passent beaucoup de temps, telles que les paniers, les tapis, les fauteuils, les niches, les hangars, la voiture….
- Le sac d’aspirateur devient, à ce titre, un réservoir de parasites qu’il convient d’éliminer immédiatement car suite aux vibrations provoquées par l’aspiration, les puces adultes peuvent émerger des cocons. Une alternative est de placer, et de remplacer régulièrement, une plaquette insecticide dans l’aspirateur. Il convient de bien évaluer si un traitement insecticide de l’environnement, qui est généralement aussi celui où vit l’homme, est utile ou souhaitable. Le recours à des produits biocides à action insecticide est à évaluer en fonction de leur toxicité potentielle ainsi que de la sensibilité particulière des occupants (individus asthmatiques…) et d’autres espèces animales sensibles présentes dans le milieu (poissons, reptiles…).
- Le contact avec d’autres animaux infestés par des puces, tels que des chats du voisinage ou les chiens de visiteurs, ou avec un environnement contaminé, peut provoquer une réinfestation si le traitement n’a été administré qu’une seule fois ou a été interrompu. Le traitement contre les puces doit donc être répété plusieurs fois, voire poursuivi tout au long de l’année si nécessaire, par exemple en cas de dermatite par allergie aux piqûres de puces. La fréquence de traitement, spécifique à chaque produit, est mentionnée dans le RCP.
- Il est important de tenir compte de la pharmacocinétique des spécialités, en différenciant celles qui exercent une action topique de celles qui donnent lieu à une action systémique, telles que le lufénuron (injection sc), le spinosad (po) et la sélamectine (spot-on), imposant une intoxication du parasite par absorption de sang. Ces dernières sont stockées dans les graisses corporelles. Ce point est particulièrement important à prendre en compte en cas d’allergie aux piqûres ou lorsque le propriétaire ne souhaite pas être en contact avec un produit insecticide, même si les risques de ce dernier ont été évalués pendant la procédure d’enregistrement. Le classement des produits dans le Répertoire Commenté des Médicaments à usage vétérinaire tient compte de ces différences pharmacocinétiques.
- Une bonne stratégie de lutte contre les puces nécessite un engagement continu de la part du propriétaire. Dans la majorité des cas, les échecs thérapeutiques s’expliquent par le fait que les principes de prévention précités n’ont pas été scrupuleusement respectés. Il revient donc aux médecins vétérinaires et aux pharmaciens de bien informer les propriétaires des animaux sur la prise en charge globale des infestations par les puces et de souligner l’importance de traitements répétés, même lorsque les puces ne sont plus visibles (Halos et al., 2014). En particulier dans les cas où le propriétaire doute de l’efficacité du produit utilisé, il convient de passer en revue les étapes de sa stratégie de traitement, et de l’améliorer au besoin. Il doit également être conscient du fait que la plupart des adulticides n’ont aucun pouvoir répulsif, autrement dit qu’ils ne sont pas en mesure de prévenir l’infestation d’un animal même s’il a été traité, et que par ailleurs, les puces ne sont généralement pas immédiatement tuées par l’insecticide. Certains adulticides ont toutefois une action très rapide, tels que la perméthrine, les pyréthrinoïdes, les organophosphorés, les carbamates, le spinosad, l’imidaclopride et le dinotéfurane. C’est également le cas des isoxazolines (sarolaner, fluralaner, afoxolaner, lotilaner), une classe de produits plus récents (Paterson, 2019).
Le développement de résistances (4) des puces aux insecticides est possible et a été signalé pour certains produits comme les organophosphorés, les carbamates et les pyréthrinoïdes. Des cas de résistances ont également été reportés pour le fipronil, l’imidaclopride, le lufénuron, le méthoprène, la perméthrine et le pyriproxyfène mais ces cas restent marginaux (Paterson, 2019 ; Coles and Dryden, 2014).
Lutte contre les tiques
Contrairement aux puces, la plupart des tiques sont incapables de se développer dans les habitations et dépendent de divers hôtes successifs, sur lesquels ont lieu les différents stades de leur cycle évolutif. Ces hôtes sont souvent des animaux à l’état sauvage, présents dans les jardins, les parcs et les bois par exemple, qui constituent donc des réservoirs pour de nouvelles infestations des chiens et des chats. Une exception à cette règle est représentée par les espèces du genre Rhipicephalus, qui sont capables de se développer dans les habitations en cas de présence d’un hôte approprié tel que le chien.
La prévention et le traitement des infestations par les tiques visent donc principalement les tiques présentes sur l’animal. Ainsi, il est important de vérifier régulièrement (de préférence quotidiennement et après chaque promenade dans un milieu à risques) que le chien ou le chat n’a pas de tiques accrochées à lui et de les enlever le cas échéant. Dans ce cas, il est important de s’assurer que toutes les pièces buccales de l’acarien ont été retirées. Certaines parties du corps des chiens et chats semblent plus souvent infestées que d’autres, aussi l’on inspectera particulièrement la tête (notamment au niveau des yeux, des oreilles et du museau chez les chiens et au niveau des oreilles, de la face, du museau et sous le menton chez les chats), le cou et les membres (voir aussi Figure 1) (Wright et al., 2018).
L’examen visuel peut être complété par un traitement médicamenteux. La plupart des acaricides (5) n’ont pas d’effet répulsif contre les tiques et ne peuvent donc pas empêcher de nouvelles tiques de s’accrocher à l’animal, ce que le propriétaire peut interpréter comme un manque d’efficacité du produit. Les tiques seront toutefois tuées dans les 24 à 48 heures. L’amitraz et les pyréthrinoïdes ont toutefois un effet répulsif. Les intervalles de traitement des antiparasitaires dirigés contre les tiques sont généralement plus courts que ceux des produits dirigés contre les puces. Ici aussi, les principales causes d’échec thérapeutique viennent du non-respect de l’intervalle de traitement, de la posologie ou de la méthode d’administration. Par ailleurs, les propriétaires ne se rendent pas toujours compte que les produits contre les puces n’ont pas nécessairement une action combinée contre les tiques. La prévention et le traitement des infestations par les tiques seront surtout nécessaires au cours des mois les plus chauds de l’année. Il est cependant nécessaire de rester vigilant toute l’année car les tiques peuvent être actives en hiver dans certaines régions, y compris en Belgique ou si l’animal revient de l’étranger (Wright et al., 2018).
Ectoparasitaires disponibles en Belgique sous forme de médicaments vétérinaires
Les tableaux 1 et 2 rassemblent les médicaments vétérinaires (6) disponibles au 29 avril 2020 en Belgique pour le traitement des infestations par les puces et les tiques respectivement chez le chien et le chat, ainsi que les substances actives entrant dans leur composition, les ectoparasites contre lesquels ils sont actifs, leur forme d’administration et leur durée d’action ou l’intervalle d’administration. Certains de ces médicaments sont également indiqués pour lutter contre d’autres ectoparasites, également repris dans le tableau. Les médicaments sont classés en fonction de leur composition (substance active unique ou combinaison de plusieurs substances actives). Les caractéristiques pharmacothérapeutiques des substances actives, ainsi que le RCP des médicaments vétérinaires mentionnés, peuvent être consultés sur notre site www.cbip-vet.be.
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Seuls les insecticides actuellement disponibles sur le marché sont mentionnés dans cet article.
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Le mécanisme d’action de chaque médicament est détaillé dans le RCP.
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Plusieurs produits qui sont inoffensifs pour le chien peuvent être toxiques pour les chats ou pour d’autres animaux domestiques. Les espèces-cibles, les indications (p. ex. puces et/ou tiques), les contre-indications et les autres informations garantissant un bon usage du médicament sont mentionnées dans le RCP. Les RCP sont accessibles en format électronique à partir de notre site www.cbip-vet.be.
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Par résistance, on entend “une sensibilité modifiée de la population-cible au produit, qui n’a pas l’efficacité prévue malgré un usage selon le RCP du produit”.
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Seuls les acaricides actuellement disponibles sur le marché sont mentionnés dans cet article.
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Les insecticides et acaricides peuvent être autorisés en Belgique en tant que médicaments à usage vétérinaire ou en tant que biocides. Les produits abordés dans le présent article ne concernent que les insecticides et acaricides commercialisés en tant que médicaments vétérinaires.
Bibliographie
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Claerebout E., Losson B., Cochez C., Casaert S., Dalemans A-C., De Cat A., Madder M., Saegerman C., Heyman P., Lempereur L., 2013. Ticks and associated pathogens collected from dogs and cats in Belgium. Parasites & Vectors. 6:183.
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Cochez C., Lempereur L., Madder M., Claerebout E., Simons L., De Wilde N., Linden A., Saegerman C., Heyman P., Losson B., 2012. Foci report of indigenous Dermacentor reticulatus populations in Belgium and a preliminary study on associated babesiosis pathogens. Medical and Veterinary Entomology. 26:355-358.
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Coles T. B., Dryden M. W., 2014. Insecticide/acaricide resistance in fleas and ticks infesting dogs and cats. Parasites & Vectors. 7:8
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Halos L., Beugnet F., Cardoso L., Farkas R., Franc M., Guillot J., Pfister K., Wall R., 2014. Flea control failure? Myths and realities. Trends in Parasitology. 30(5): 228-233.
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Jongejan F., Ringenier M., Putting M., Berger L., Burgers S., Kortekaas R., Lenssen J., van Roessel M., Wijnveld M., Madder M., 2015. Novel foci of Dermacentor reticulatus ticks infected with Babesia canis and Babesia caballi in the Netherlands and in Belgium. Parasites & Vectors. 8: 232.
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Paterson S., 2019. Canine flea control : too much choice? Companion Animal. 24:452-457.
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Rust M.K., 2017. The Biology and Ecology of Cat Fleas and Advancements in Their Pest Management: A Review. Insects. 8:118.
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Sciensano. Monthly Newsletter on infectious diseases concerning the news of the current month. 2018.
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Wright I., Cull B., Gillingham E.L., Hansford K.M., Medlock J., 2018. Be tick aware: when and where to check cats and dogs for ticks. Veterinary Record. doi: 10.1136/vr.104649.
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L'organisation européenne ESCCAP (European Scientific Council Companion Animal Parasites) est composée d'un groupe de vétérinaires parasitologues. ESCCAP fournit des données actuelles et formule des recommandations pour la lutte contre les parasites des chiens et des chats qu’elle diffuse à partir de son site Web (www.esccap.eu).